Vers la fin de la voiture thermique essence en Europe en 2035

La vente de voiture thermique essence sera interdite en Europe en 2035. C’est une décision qui était attendue pour 2040 selon les dernières rumeurs émanant de la Commission Européenne, mais qui a été confirmée pour une date anticipée. Le texte, adopté, prévoit la construction de nouveaux véhicules zéro émission, à compter de 2035. En effet, il interdit toute commercialisation de voitures et véhicules neufs à essence et diesel dans le vieux continent à cette date ainsi que d’hybrides (essence- électrique) au profit de voitures toutes électriques. Ainsi, les constructeurs n’auront plus le droit de vendre de voiture thermique essence dès 2035 en Europe. Ils devront se concentrer exclusivement sur le « zéro émission », à savoir l’électrique et l’hydrogène. À long terme, l’objectif de cette décision consiste aussi à atteindre la neutralité carbone en Europe, en 2050.

Une transaction plus rapide que prévue de la voiture thermique essence vers l’électrique

En Europe, beaucoup de pays ont déjà validé le passage au « zéro uniquement » dans l’automobile pour 2030 ou 2035. De même, des constructeurs prévoient déjà d’arrêter leurs technologies de moteurs thermiques, c’est-à-dire de stopper la fabrication de voiture thermique essence et à gazole, entre 2025 et 2035. Dans le même ordre d’idée, certains constructeurs comme Peugeot, Alpine, Ford, Audi, Volvo, Mercedes… annoncent déjà leur transition à l’électrique avec les gammes exclusivement composées de modèles zéro émission à l’échappement en 2030.
Mais plusieurs pays, dont la France et l’Allemagne, souhaitaient prolonger la durée de vie des moteurs thermiques jusqu’en 2040. Ces deux pays estimaient qu’il faudrait 20 ans pour interdire la voiture thermique essence ou diesel, mais l’Europe a tranché et dans 15 ans, plus aucune voiture à émissions polluantes, même faibles, ne pourra être commercialisée et immatriculée dans l’Union Européenne.

Pas de répit pour l’hybride

Outre la question de la date de mise en application, c’est aussi la manière de traiter les véhicules hybrides qui posait question. Peu avant la décision de la Commission Européenne, Emmanuel Macron avait promis qu’il défendrait les voitures hybrides et hybrides rechargeables. En effet, ces technologies reposent sur un moteur thermique, mais en font de moins en moins usages, surtout le rechargeable. Finalement, le couperet est tombé de la même manière pour ces voitures que pour les véhicules entièrement thermiques. Les véhicules hybrides et PHEV disparaitront des catalogues en 2035 après avoir été jugés trop peu efficaces pour réduire les émissions polluantes.

Les constructeurs et les usagers auront le temps d’anticiper

Néanmoins, il s’agit bien d’une interdiction de commercialisation, ce qui veut dire que les personnes possédant une voiture thermique essence après 2035 ne subiront aucune conséquence. Il sera donc aisé d’envisager la présence massive de voiture thermique essence ou diesel sur nos routes jusqu’en 2050 ou même 2060. De plus, l’adoption des voitures à moteur électrique ou à hydrogène se fera progressivement. L’Europe a en effet prévu de réduire les émissions moyennes des constructeurs, aujourd’hui fixées à 95 g/km de CO2 rejeté. En 2030, ce seuil descendra à 43 g/km de CO2 rejeté, avant de passer à zéro en 2035, date de la mise en application de la loi.

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